Revue DIMS, Développement, Innovation, Management et Savoir

ISSN : 2824-9712

Volume 1, Numéro 2 / décembre 2022


Éditorial

La revue Développement Innovation Management et Savoir (DIMS) est une revue du Réseau Maghreb Technologie "Maghtech" (Maghtech.org). C’est une revue scientifique internationale qui a pour mission de diffuser des résultats de recherches liés à la question des « Stratégies pour promouvoir un développement tiré par la science, la technologie, l’innovation et la connaissance des pays du Maghreb » et des pays du Sud d’une manière générale. Les questions, notamment celles de transfert, de maitrise technologique d’innovation et d’économie de la connaissance impliquent souvent des processus économiques, mais aussi des facteurs sociaux, culturels et politiques qui agissent simultanément. Mais d’une manière plus générale, elle traite de problématiques relatives au développement économique et social de la sous-région du Maghreb, mais également aux problématiques liées à l’entreprise et son mode de management. Il s’agit ainsi de lier la question centrale aux mutations de l’économie mondiale et en particulier des processus de globalisation qui ne cessent de subir des mutations eux-mêmes, en particulier, par suite des impératifs du développement durable, et aux divers chocs, dont la crise sanitaire actuelle, mais également aux impératifs de compétitivité. Les thématiques ciblées par le comité sont le « développement » avec trois niveaux d’analyse et trois champs disciplinaires qui souvent s’entrecroisent et s’enrichissent. Les trois dimensions sont la dimension macro-économique qui impliquent tous les aspects de politique publique l’innovation et la connaissance, la dimension méso-économique (le territoire et le secteur) et la dimension micro-économique (l’entreprise).  Ces problématiques souffrent encore de pas mal de déficits au niveau du Sud et sont peu analysées par les chercheurs et notamment dans les pays du Maghreb.

L’objectif de la revue est de fournir un support et une référence pour l'avancement et la diffusion des résultats de la recherche de haut niveau dans les domaines de l'économie, du management et de la sociologie sur les questions centrales liant science, technologie, innovation, savoir et développement. La revue se nourrit des principes de fonctionnement du réseau Maghtech, soutenant en l’occurrence autant une recherche exigeante, qu’une recherche collective impliquant plusieurs auteurs et plusieurs équipes.

Elle favorise les approches pluridisciplinaires, combinant apports théoriques et études empiriques inclus ceux de praticiens. Les propositions présentant des points de vue originaux et reposant sur une méthodologie rigoureuse faisant l’objet d’une contribution théorique significative dans le cercle académique et qui offre un apport empirique sont privilégiées.

Il est attendu des contributions qu’elles reposent sur des démarches empiriques et théoriques clairement explicitées, fondées sur une épistémologie et une méthodologie correspondant aux exigences académiques. Des articles d’experts faisant référence à leurs expériences et à leurs pratiques d’acteurs peuvent également être acceptés à la condition de reposer sur une rigoureuse réflexivité. Sont également acceptés les manuscrits de méthodologie qualitative ou quantitative, les monographies, etc., à condition de ne pas proposer l’article à plus d’une revue.

La revue entend se situer au meilleur niveau d’indépendante de toute influence qu’elle soit d’ordre politique ou économique, et sélectionnera les articles sur la base d’une évaluation par les pairs selon les principes reconnus de l’anonymat. La revue s'appuie sur un comité de rédaction et un comité scientifique.

Toute proposition d’article devra répondre aux standards d’éthique reconnus internationalement : d’authenticité , de probité et de respect de la propriété intellectuelle d’autrui. Les articles devront être libres de tout plagiat ou reproduction d’idées , de schéma ou données sans que les règles en vigueur ne soient respectées.

Les sommaires et les numéros de revues sont accessibles librement sur le site maghtech.org et les articles complets peuvent être téléchargés sous une licence en libre accès reposant sur le principe que rendre la recherche disponible gratuitement au public favorise un plus grand échange mondial de connaissances. Les partenaires d’indexation sont les universités de Lille (France), l’Université d'Oran2 (Algérie), l’Université de Rabat (Maroc) l’université d’El Manar (Tunisie) et enfin celle de Nouakchott (Mauritanie). À cela s’ajoutent les réseaux Africalics et Globelics.

La Revue est publiée en deux numéros par an et accepte, pour l’instant, des articles dans les deux langues (Français/Anglais).


Introduction

Ce numéro deux de la revue est un numéro spécial sur le thème de l’économie de la connaissance. Le réseau Maghtech a beaucoup investi cette question aussi bien au plan théorique que par rapport aux pays en développement. Une équipe complète a été dédiée à cette question dans le cas de l’Algérie : elle était affiliée au Centre de Recherche Appliquée au Développement (CREAD). Une demie- douzaine d’ouvrages et près d’une cinquante d’articles ont été publiés par les membres du réseau Maghtech portant directement ou indirectement sur cette thématique de l’économie du savoir, en plus d’une dizaine de thèses soutenues. Ce numéro spécial s’inscrit donc dans la droite continuité des travaux effectués auparavant. Il est composé de huit travaux qui représentent les principaux piliers de l’économie de la connaissance : les institutions, la recherche et l’innovation , la formation et le digital.

Ces travaux s’articulent autour de deux grands volets : un premier volet aborde les questions de fond liées au paradigme de l’économie de la connaissance en tant que concept multidimensionnel et à géométrie variable. Un second volet est plus orienté vers la dimension empirique et en particulier l’application dans la pratique. Dans le premier, volet Abdelkader Djeflat continu à approfondir ses analyses du paradigme de l’économie de la connaissance dans son texte intitulé « Les apports de l’économie de la connaissance au développement : vers un nouveau paradigme du changement économique et social ». Il est indéniable qu’avec des apports nouveaux venant d’autres disciplines, mais aussi les ruptures technologiques auxquelles on assiste, des relectures d’imposent. Si les limites des modèles de croissance adoptés jusque-là sont évidentes et les diverses tensions dans les sphères économiques et sociales deviennent de plus en plus  visibles, il n’est pas certain que les modèles alternatifs soient indemnes de ces tensions. Les choix des modèles orthodoxes de développement outre leurs limites conceptuelles ont marginalisé les facteurs essentiels d’un développement endogène introverti. Le progrès technique est resté ainsi exogène dans toute la trajectoire de développement.

Les tentatives d’endogénéisation qui ont été tentées les cinquante dernières années ont pour la plupart eu des résultats limités marquant l’essoufflement du modèle de croissance néo-libéral, largement en marge des sphères de la connaissance et de l’innovation. Le nouveau paradigme de l’économie fondé sur la connaissance (économie de la connaissance) semble fournir les fondements d’un nouveau régime de croissance en Algérie. Son acceptation et application restent cependant, laborieuses. Outre les limites intrinsèques dont il peut souffrir, des contraintes multiples persistent : il s’agit d’examiner dans ce travail la trajectoire adoptée par l’Algérie pour son insertion dans l’économie du savoir, d’analyser les difficultés et de mettre en exergue les atouts que le pays recèle pour un nouveau régime de croissance hors de la sphère de la rente et pour la définition d’un développement équitable et d’un changement économique et social durable.

Toujours dans ce premier volet, Larbi Hanane, quant à lui , concentre sa riche réflexion sur le nouveau régime d’accumulation fondé sur la connaissance en posant la question directe y a-t-il des retombées effectives sur les économies Maghrébines ?. Selon lui , le système technique émergeant annonce une transition vers un nouveau régime d’accumulation reposant sur le savoir, les talents et la technicité. Les « travailleurs du savoir » qui occupent de plus en plus le devant de la scène catalysent ces mutations sociales en cours. Le cœur du système est mû par de nouvelles productions en biotechnologie, en microélectronique, en technologies de l’information et de la communication, en nouveaux matériaux composites et en nanotechnologies. Elles interagissent, se conjuguent, génèrent de nouveaux domaines du savoir et des externalités positives sur les technologies de la connaissance et améliorent des méthodes de recherche scientifique. Elles témoignent d’une progression du travail intellectuel dans la création de valeur. L’input principal de ce système devient la connaissance. Elle s’acquiert par l’apprentissage ‘the learning » et, mieux encore, par l’apprentissage collectif. De nouvelles formes d'organisation et de gestion du savoir réduisent les frais d’apprentissage, des ressources technologiques et du learning mix. Les acteurs économiques maghrébins assistent depuis quatre décennies à des changements à l’échelle planétaire après avoir vécu deux décennies de lente dynamique d’édification économique postindépendance dans une atmosphère keynesiano-fordiste. Internationalisation, mondialisation, transferts et dénouement des paquets technologiques, consensus de Washington, secousses de la sphère financière, revanche de l’ultralibéralisme, prouesses et aventures innovatrices, capitalisme patrimonial, etc. Jamais une période de l’histoire économique n’a connu une telle avalanche d’évènements. Les corollaires s’ensuivent, dont des restructurations institutionnelles, de vastes territoires économiques se créent ou se parachèvent, de nouveaux paradigmes de pensée en vue, des changements dans des comportements des sédentaires et nomades. 

La période annonce entre autres la transition du monde économique vers un nouveau régime d’accumulation par renouvellent du système technique (ST) et de sa principale force productive. Celle-ci est momentanément diffusée par le ST et est la clé de son accès. Se l’approprier est possible grâce à une pratique plurimillénaire de l’intelligence humaine : l’apprentissage. Durant cette transition le monde donne l’image d’une scène mettant en jeu des démiurges et des suiveurs. Ceux-ci sont par nature perfectibles au moyen de l’effort d’apprendre. Le Maghreb souffre de ses entités économiques distantes. Son accès au système technique émergeant est rançonné par sa transformation en espace économique, dessein obligé, une promotion de la connaissance et une maitrise technologique. Au préalable vient l’exercice d’une coordination pour améliorer son système éducatif et d’apprentissage dans des coentreprises, dont des PME, en quête d’encadrement renforcé (vision stratégique, management rationnel, TIC) pour co-évoluer avec les innovations futures et le mind map mondialisé par un apprentissage collectif dans un monde chargé d’incertitudes. De ce contexte on peut tirer quelques enseignements pour le Maghreb, tristement prisonnier de son auto-fragmentation économique en dépit d’un solide patrimoine historique et culturel commun et d’une conscience du devenir collectif.

La troisième contribution dans ce volet conceptuel est proposée par Nnaoma Hyacinth IWU. Son texte intitulé « Can African Academic Knowledge Production Transform into Knowledge Economy for Global Market Competitiveness? » s’inscrit ouvertement contre les approches conventionnelles qui analysent l’économie de la connaissance à partir d’une vision euro-centrique.  Le débat sur la production de connaissances en Afrique suscite de sérieuses questions parmi les universitaires, car les institutions universitaires ont un besoin impérieux d'innover en matière de technologies et de comportements humains adaptés à la compétition mondiale. Émergeant des griffes du colonialisme, les chercheurs africains postcoloniaux en sciences humaines et sociales ont accusé les penseurs européens des Lumières d'universaliser les connaissances exprimées dans un esprit de domination et de les utiliser comme référence pour classer les sociétés comme développées, modernes ou bien sous-développées et archaïques. Le problème ne réside pas tant dans l'identification de la production de connaissances euro centrique, que dans la recherche d'un modèle théorique approprié qui puisse réorienter la production de connaissances vers une économie de la connaissance de l’Afrique. Pris au piège de la pauvreté des connaissances et du développement économique, des universitaires africains instruits dans le paradigme du développement euro centrique émergeant, rationalisent les échecs africains pour rattraper leur retard sur la base des contradictions internes conformément aux penseurs des Lumières. Malheureusement, l'Afrique semble descendre sur un escalator qui monte, ce qui tire la demande d'un programme universitaire qui peut placer l'Afrique dans la compétitivité du marché mondial, vers le bas. Certaines questions émergent : les programmes académiques africains sont-ils axés sur la demande ? Quel type de méthodologie de recherche sous-tend la recherche en Afrique ? Comment les universités africaines ont-elles structuré leurs critères d'évaluation ? Notre point est d’avancer l’explication historiographique africaine qui a été détachée de toute contribution positive à l'humanité et aux innovations scientifiques n'est qu'une partie de l’explication. La substance réside dans la méthodologie et la théorie. L'identification d’une méthodologie de recherche appropriée et d’un modèle théorique appropriés, permettront de non seulement domestiquer la technologie existante, mais permettront de stimuler l'autochtonie de la science et technologie pour la compétitivité sur le marché mondial. C’est cette lacune que nous voulons combler dans cet article.

Troisième contribution dans cette partie conceptuelle, c’est celle de Haouba et Djeflat intitulée « Quatre leviers de l’Économie de la connaissance et leur impact sur les axes sectoriels prioritaires de développement en Mauritanie »  avancent l’idée que L’économie de la connaissance ou l’économie de l’immatériel a fait l’objet, ces trois dernières décennies, de plusieurs études mettant en relation la connaissance et la croissance économique, parmi lesquels celles de l’OCDE, du PNUD, de la BM, et de l’UE du côté des grandes organisations internationales. Du côté recherche, les premiers travaux qui ont voulu conceptualiser l’économie de la connaissance ont tenu compte de l’apport de l’économiste américain Kenneth Arrow, (1962), mais à travers de l’information et ses limites évidentes. Plus récemment, des travaux ont tenté de conceptualiser le paradigme de l’économie de la connaissance (Stiglitz 1997, Lundvall, Foray) alors que d’autres l’ont envisagée comme un nouveau moteur de la croissance et du développement notamment à travers l’approche « Knowledge for development » appelée en bref K4D (Dahlman, Rishard, Auber, Reiffers). Dans toutes ces contributions où le pragmatisme a dominé, du fait du poids des organisations internationales, un élément essentiel a manqué, c’est le niveau d’acceptation des acteurs économiques souvent méfiants des modèles proposés (voire imposés) du Nord. Ceci n’a pas permis de créer un véritable « climat de l’économie de la connaissance ». À travers une étude approfondie du cas de la Mauritanie, les auteurs tenteront de cerner une approche plus adaptée du modèle dominant des quatre piliers. Ils montreront combien il est important de lier intimement les grands axes stratégiques retenus par les pouvoirs publics au modèle approprié pour instituer graduellement le paradigme de l’économie de la connaissance dans les politiques mauritaniennes de développement.

Dans le second volet, orienté vers la dimension empirique, la première contribution, celle d’Amina Zerdoudi soulève la question de « L’impact du développement de l’économie de la connaissance sur la compétitivité des entreprises exportatrices algériennes », mais à travers l’acteur majeur de la création de la richesse : l’entreprise. Plus précisément, son étude vise à évaluer la position des entreprises algériennes dans l'économie de la connaissance ou knowledge-based economy (KBE), qui est perçue comme inévitable pour renforcer la compétitivité et parvenir au développement économique. L’évaluation des performances des entreprises algériennes se fait à travers les quatre piliers de l’économie de la connaissance. Cette évaluation va dans le sens d’apporter un meilleur éclairage sur les véritables enjeux auxquels l’entreprise doit faire face aux exigences de la compétitivité. Pour atteindre ses objectifs, l’auteur s’ appuiera sur une étude de terrain qui mobilise un échantillon de douze (12) entreprises algériennes exportatrices. Les résultats de l’étude indiquent qu'il existe une corrélation positive moyenne entre la compétitivité et le Knowledge based economy et un impact positif et significatif du KBE sur la compétitivité. Les résultats de cette étude permettent à l’auteur de fournir des recommandations aux décideurs politiques de développement en Algérie.

Dans la seconde contribution du volet, Samah Souleh soulève la problématique séculaire des relations université-secteur économique sachant que l’université est au cœur de l’économie du savoir. Elle en constitue l’un des piliers et le secteur de l'enseignement supérieur en Algérie a un fort besoin de changement afin d'assurer son développement et sa continuité face à la mondialisation. Cela passe inévitablement par la qualité de l’enseignement. Son papier intitulé « L'assurance qualité dans l'enseignement supérieur dans le contexte de l’économie de la connaissance: le cas d'évaluation de la relation université/ secteur socio-économique », elle montre la nécessité d’une autoévaluation périodique via les outils d'assurance qualité. Prenant le cas de l’université algérienne de Biskra, l’auteur tente d’évaluer sa relation avec son environnement socio-économique via le référentiel d'assurance qualité dans une approche qualitative descriptive. Cette approche se base sur l'analyse de contenu des rapports des structures d'interactions existantes à l'université et sur l'expérience de l'auteur comme manager d’une de ces structures de liaisons qui lui confère le statut d’observateur participant. L'analyse des résultats montre que l'université algérienne et la communauté universitaire doivent être conscientes des challenges de l'ère de la connaissance et doivent déployer un immense effort pour élaborer et maintenir des liens réels avec le secteur socio-économique.

Enfin, la dernière contribution, celle de Fethi Ferhane intitulée « La transformation digitale comme appui à l’émergence de l’économie de la connaissance en Algérie : Examen de la question à partir d’un échantillon d’entreprises », l’auteur constate À l’heure ou l’économie algérienne s’ouvre de plus en plus aux marchés internationaux, grâce à des partenariats économiques notamment avec l’Union Européenne, et des conventions de libres échanges avec les pays arabes, les entreprises algériennes se trouvent confrontées à une concurrence de plus en plus exacerbée, qui se soldera inévitablement par échec pour certains, survie pour d’autres, et succès pour celles qui sauront prendre le train déjà en marche de la transformation. S’appuyant sur le modèle de Lars Fæste, Thomas Gumsheimer, and Matthias Scherer du Boston Consulting Group, comme processus d’implémentation d’une transformation digitale réussie et une enquête de terrain impliquant un échantillon de 69 responsables d’entreprises opérant dans une quinzaine de secteurs d’activités, il examinera le degré de transformation digitale. Ses résultats montrent que le digital n’a pas encore pénétré la sphère du management stratégique de ces entreprises.  

 Les auteurs

Djeflat Abdelkader

Professeur d’économie – Coordinateur réseau Maghtech (DIM – Clersé UMR 8019 CNRS - Université de Lille, France, abdelkader.djeflat@univ-lille.fr

Ferhane Fethi

Université Djillali Liabes, Sidi Bel Abbes, Algérie

Hanane Larbi

Professeur à l’Université Mohammed V, Rabat

Haouba Ahmadou

Professeur des Universités - Université de Nouakchott, Consultant, Mauritanieahaouba@yahoo.com

IWU Nnaoma Hyacinth

Ph.D, Department of Political Science Adekunle Ajasin University, Akungba-Akoko Ondo state (Nigeria)

Souleh Samah

Professeur au département des sciences économiques; Directrice du Bureau de Liaison Entreprises-Université; Directrice du Centre Des Carrières-CDC; Responsable du Club de Recherche d'Emploi-CRE. Université de Mohamed Khider -Biskra-Algérie, samah.souleh@univ-biskra.dz

Zerdoudi Amina

Université du 20 Aout 1955 SKIKDA, membre du réseau maghtech Algérie

 


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