Le séminaire Maghtech mardi 03 juillet 2018

L’impact du développement financier et institutionnel sur le coût de capital : Validation empirique sur la BVMT

Ibtissem MISSAOUI
Doctorante, à l'Institut Supérieur de Gestio de Sousse, Tunisie

Résumé

Le débat sur les stratégies à suivre pour assurer le développement financier dans les pays en développement, et voire même dans les pays développés, ne cesse d’être le centre d’une multitude d’analyses et de suggestions. Malgré l’énorme essor de la littérature qui analyse  l’effet du développement financier   sur   plusieurs   variables   macroéconomiques  telles   que   la   croissance  économique, les inégalités de revenus, la spécialisation internationale et le commerce, les  indicateurs  financiers  sont  souvent  inadaptés  aux  variables microéconomiques tels que le coût du capital. De même dans un contexte perturbé par des sur constances   politiques et culture nationale spécifiques rendre l’étude du développement des différentes réformes institutionnelles primordiales. 

Notre travail a pour objectif global d’étudier le lien existant entre le développement financier et institutionnel et de déterminer leur impact sur le coût du capital. Ce dernier reflète le taux de rendement du capital requis qui est fondé sur le risque actuel des activités de l'entreprise et est donc en mesure de réagir plus précisément aux changements d'année en année dans les environnements de gouvernance d'une entreprise sans être influencés par des facteurs exogènes qui affectent la croissance future et la rentabilité.

Donc, le comportement des gens est influencé par des facteurs culturels et institutionnels dans leurs adoptions des applications de la gouvernance. Ceci nous conduisant à prendre en compte lors d’étudier l’effet modérateur de la culture nationale sur lien  entre la qualité de gouvernance d’entreprise et coût du capital.

Mots clés : Développement financier – Gouvernance d’entreprise – Culture nationale-Développement institutionnel – MEDAF- Coût du capital 


Économie de la connaissance et croissance économique

Khansa BEN ROMDHANE
Doctorante, à l'université de Tunis El Manar, Tunisie
 

Résumé

Dans les deux dernières décennies, l’économie de la connaissance a connu  un essor remarquable. Elle constitue un défi pour  les pays en développement qui cherchent à réaliser des objectifs ambitieux de la croissance puisque les facteurs traditionnels  de production ne peuvent plus constituer à eux seuls les socles d’une économie moderne, ouverte, mondialisée.

Ainsi, le thème de l'économie de la connaissance a gagné une  importance  dans les débats sur la croissance économique, la mondialisation et la restructuration économique (Aghion et Howitt, 1992). En fait, les gouvernements de nombreux pays développés et en développement sont engagés dans la recherche des politiques de développement qui favorisent des éléments essentiels de l’économie de connaissance, cette dernière   manifeste dans: l'éducation et la formation, les technologies de l’information et communication, la recherche et le développement et l’innovation et la gouvernance propice et les régimes réglementaires qui nourrissent ces éléments.  Les organisations internationales telles que l'ONU, l'OCDE, la Banque mondiale et l'UNESCO sont également répandent activement le message de l'économie de la connaissance en encourageant et en facilitant le développement d'une telle politique.

Les nouvelles théories de croissance montrent que les  économies à forte intensité de savoir et de haute technologie sont désormais les plus dynamiques pour ce qui est de la croissance et de développement économique. Le progrès technique et la création d’avantages concurrentiels est ainsi de plus en plus considérée comme la création de connaissances nouvelles et de capacités à les transformer en de nouvelles compétences.

Ce travail s’intéresse à l’étude de rôle de l’économie de connaissance dans le processus de développement des pays. Le développement de cette économie est aujourd’hui considéré comme le défi essentiel pour réaliser les objectifs de croissance.